mercredi 3 septembre 2008
Sailing Away
Pour le moment, je suis très occupée avec Sail Away, un projet de long métrage machinima tourné dans Second Life. Cliquez pour voir le site.
mercredi 16 avril 2008
ENG - The Kingdom of Flowing Sources - Part 1
A hour later, although she had collected more than enough and was aiming back to the tomb she could not stop gathering more. This simple gesture repeated so many times in happier days soothed her soul. She was about to pick clove flowers when a horse ripped them off greedily.
Hearing her scream, Bryn turned around ready to fight. On seeing her, he relaxed and gently presented himself. Nahili eyed suspiciously the man who pretended to have been captain of king Garth.
"They died last week" she said nervously after a while. Bryn nodded and without more ado asked what she knew of the kingdom of Flowing Sources. Taken aback, Nahili answered that which all knew. The kingdom was ruled by queen Amalia, wife of king Garth. Although the name implied otherwise, there was only one source which sprouted out from the centre of the castle. It was this source which magically irrigated the whole kingdom.
Moving slightly away so that she could approach the tomb, the captain offered to tell her a story while she would make her garlands.
Twenty years ago, he said as she settled herself, king Garth fell in love with princess Amalia. When he thought about the princess, his dry heart mellowed and he felt himself a better man. Unfortunately for him, Amalia was far from responsive and her parents, king Lud and queen Mila were not in a hurry to forge alliance with their neighbour.
Princess Amalia was of course proclaimed queen and a few weeks later, to the astonishment of all, she accepted to marry king Garth. She who had been such a sweet princess became the cruel queen who presently ruled.
With a heavy sigh, Nahili said that queen Amalia would never be as cruel as the village sheriff. Full of sorrow she added that two days before her parents died, as they fought this fever that killed so many, the hateful man had taken all the cattle invoking some new tax that king Garth had invented.
Bryn smiled. Nahili's father had been the poorest of the poorest villages of king Garth and his land had been a desert. By making water pour out of rocks Nahili's mother had brought joy and prosperity.
Nahili remembered the first fruit tree that her parents planted. It was for her third birthday. At the time she had been disappointed at seeing such a frail twig instead of a tree full of apples. Now the orchard had more than twenty trees which gave plenty to sell on the market nearly all year round.
But this success had not agreed with the village and although her parents had driven the source towards the village so that all could share it, they had been kept at bay. No one had come when they had died and no doubt the sheriff would soon find an excuse to steal her land.
Bryn hardened on hearing this but carried on. What no-one could have imagined, he said, was that it was king Garth who had asked Bret to poison king Lud and queen Mila. Bret was king Garth's witch.
And it was at his request still that she took Amalia's appearance and became queen. Nahili gaped at him.
King Garth could also have had the real Amalia killed too, Bryn supposed, but vengeance was in his heart and as much Amalia had made him suffer by refusing his love, as much he would make her suffer. As soon as the witch had cast her spell of forgetfulness on Amalia, king Garth ordered her captain that she be taken away and made to marry the poorest man of the poorest village of the kingdom.
Nahili's eyes threw flames at Bryn. Who was he to mock her. But the old captain ignored her and, visibly moved, carried on. Although poor Amalia had lost all her memories, she kept on begging for three objects.
Nahili was near fainting. No-one was supposed to know of these objects. Her father had hidden them and, doing so, had told her they would be their safeguard in case fate mistreated them...
To be continued next month…
Photos taken at the following locations on Second Life :
- ElvenHeart 88, 132, 38
- Arcana Nuevo 254, 142, 24
- Tir na Aisling 218, 217, 28
- Teal, 117, 131, 30
- Tol Lasgalen 214, 43 24
vendredi 4 avril 2008
FR - Le Royaume des Sources - Part. 1
Au bout d'une heure elle avait récolté une bonne brassée. Mais tout en retournant vers la tombe, elle ne pouvait s'empêcher de continuer à cueillir. Ce simple geste répété maintes fois en des jours plus heureux apaisait son âme. Elle allait prendre quelques fleurs de trèfle quand un cheval les arracha goulûment.
Elle poussa un cri. Inquiet, Bryn, qui approchait la tombe, se retourna brusquement. Cependant, voyant la jeune fille il se détendit et, la saluant gentiment, se présenta. Méfiante, Nahili regarda l'homme qui se prétendait ancien capitaine du roi Garth.
"Ils sont morts la semaine dernière" dit-elle nerveusement au bout d'un moment. Bryn hocha la tête et sans autre préambule demanda ce qu'elle savait du royaume des Source. Déconcertée, Nahili répondit ce que tout le monde savait. Le royaume était gouverné par la reine Amalia, épouse du roi Garth. Bien que le nom porta à confusion, il n'y avait qu'une seule source, au centre du château. Cette source était magique et abreuvait tout le royaume.
S'écartant légèrement de la tombe pour lui laisser le passage, le capitaine proposa de lui raconter une histoire pendant qu'elle tresserait ses fleurs.
Il y a vingt ans, dit-il alors qu'elle s'installait, le roi Garth tomba amoureux de la princesse Amalia. Quand il pensait à la princesse, son coeur sec se remplissait de douceur. Il se sentait meilleur homme. Malheureusement pour lui, Amalia était loin de ressentir la même chose et ses parents, le roi Lud et la reine Mila, n'étaient pas pressés de conclure une alliance avec leur voisin.
Puis arriva la tragédie. Le roi et la reine des Sources moururent brutalement. Les guérisseurs mirent en cause un mauvais sort, mais personne ne pu imaginer qui aurait voulu la mort de ces deux êtres si bienveillants.
La princesse Amalia fut bien sûr proclamée reine. Quelques semaines plus tard et à la grande surprise de tous, elle accepta d'épouser le roi Garth. Et celle qui avait été une si douce princesse se changea en la reine cruelle que tous connaissaient maintenant.
Dans un soupir, Nahili dit que la reine Amalia ne pourrait jamais être aussi cruelle que le shérif du village. Tristement, elle raconta que deux jours avant la mort de ses parents et alors que tous deux luttaient contre cette mauvaise fièvre qui tua tant de monde, ce méchant homme avait confisqué tout leur bétail sous prétexte de nouvelles taxes que le roi Garth aurait levées.
Cherchant à repousser ce mauvais souvenir, elle se rappela combien son père aimait à raconter qu'avant qu'il n'épouse sa mère, il faisait pousser des cailloux.
Bryn sourit. Le père de Nahili avait été le plus pauvre des pauvres du plus pauvre des villages du royaume du roi Garth et sa terre n'avait été que désert. En faisant jaillir l'eau de la roche, la mère de Nahili avait apporté joie et prospérité.
Nahili se souvint du premier fruitier que ses parent plantèrent. C'était pour ses trois ans. Elle avait été déçue de ne voir qu'un frêle bout de bois au lieu d'un arbre plein de pommes. Maintenant, le verger comprenait une vingtaines de fruitiers qui donnaient presque toute l'année de quoi vendre sur les marchés.
Mais cette réussite n'avait pas été du goût du village et même si ses parents avaient dirigé la source vers le village, ils avaient été tenus à l'écart. A leur mort, personne n'était venu pour l'aider et nulle doute que bientôt le shérif trouverait une excuse pour lui voler sa terre.
Entendant celà, Bryn se durcit mais poursuivi néanmoins. Ce que personne n'aurait pu deviner, dit-il, c'est que c'était le roi Garth qui avait demandé à Bret sa sorcière d'empoisonner le roi Lud et la reine Mila.
Et c'était encore à sa demande que Bret avait pris l'apparence d'Amalia et était devenue reine. Nahili le fixa, incrédule.
Le roi Garth aurait pu faire tuer la vraie Amalia aussi, poursuivit-il mais la vengeance était dans son coeur et tel qu'Amalia l'avait fait souffrir en refusant son amour il la ferait souffrir. Dès que la sorcière eut jeté un sort d'oubli à la jeune reine et pris son apparence, le roi Garth ordonna à son capitaine d'emmener Amalia au loin et de lui faire épouser l'homme le plus pauvre du plus pauvre village de son royaume.
Nahili foudroya Bryn du regard, pensant qu'il se moquait. Mais l'ancien capitaine l'ignora et poursuivit, visiblement ému. Bien que la pauvre Amalia ait perdu tout souvenir, elle ne cessait de réclamer trois objets.
Pris de pitié, il les lui avait apportés. Il avait pris un gros risque car s'il avait été pris à voler ce qui désormais appartenait à la fausse reine, il aurait été tué sur le champ. Il s'agissait d'un miroir, d'une brosse et d'une broche portant le symbole de l'eau. Trois objets en or qu'il dissimula soigneusement aux yeux des autres soldats.
Nahili était bouleversée. Nul n'était supposé connaître l'existence de ces objets. Son père les avait cachés et lui avait montré l'endroit un jour en disant que ce serait une poire pour la soif si jamais...
La suite le mois prochain...
Photos prises dans les lieux suivants sur Second Life :
- ElvenHeart 88, 132, 38
- Arcana Nuevo 254, 142, 24
- Tir na Aisling 218, 217, 28
- Teal, 117, 131, 30
- Tol Lasgalen 214, 43 24
dimanche 2 mars 2008
FR - L'histoire de Lathgaraith
Novembre 1937
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Avant de connaître Malaïka, l'idée même de plusieurs mondes cachés les uns des autres du fait de leur fréquence vibratoire m'aurait bien fait rire. Maintenant, en regardant ces paysages, je pensais à son monde qui reposait sous l'eau alors que le nôtre était toujours à sec.
Il m'apparut soudain que tout en réfléchissant aux solutions possibles nous avions peut-être oublié la nature même du problème. A cet instant je vis "Enchanted Isle" de Marion Wachtel et me souvins de l'antenne sous l'océan.
*De gauche à droite: Eucalyptus Trees de Edgar Payne, Pasadena de Benjamin Brown, Enchanted Isle de Marion Wachtel
Mais peut-être devrais-je commencer par le début.
Tout a commencé ici, en novembre 1936.
Je m'apprêtais à donner le fruit d'une longue épargne pour acheter ma première voiture, une rutilante SS100 Jaguar toute fraîche sortie d'usine.
Attendant que le vendeur réunisse les papiers nécessaires, je caressais révérencieusement le cuir des sièges tout en me rappelant le petit garçon de 6 ans qui, en voyant sa première voiture, avait commencé à mettre les quelques sous qu'il pouvait gagner de côté en attendant de pouvoir s'en offrir une.... Un jour.
Vingt ans plus tard, ce jour était enfin arrivé
Une voix féminine cherchant Lowe, me ramena à la réalité. Découvrant celle qui avait parlé, je pensais que désormais ma quête serait celle de l'amour.
Elle demanda où se trouvaient les peintures. Surpris, je répondis que pour autant que je sache cet endroit était un garage et non une galerie.
Soudain soupçonneuse, elle demanda qui j'étais et ce qu'elle faisait ici. Le vendeur interrompit ce bizarre échange en apparaissant avec les papiers à signer. Quelques minutes plus tard, j'entrais fièrement en possession des clés et essayant de maîtriser l'émotion qui me submergeait, m'assis au volant.
Elle s'installa près de moi et me demanda de la conduire chez Lowe. Il ne me vint pas à l'idée de la contredire. J'étais si heureux que je l'aurais conduite n'importe où, au bout du monde si possible. Excité mais aussi tremblant d'appréhension, je sorti prudemment du garage pour affronter la circulation.
Indifférente à ma conduite quelque peu hésitante (l'encre de mon permis était à peine sèche), elle parla d'un monde - le sien - qui avait été avalé par la mer et dont les survivants attendaient qu'elle le sorte de l'eau. Elle pensait qu'en plaçant un émetteur sur la lune cela pourrait permettre, en association avec leur antenne, de réguler les marées dans son coin du globe.
Pour cela elle avait besoin de Lowe et Lowe vendait des peintures en provenance de son monde. Malgré que je niais connaître Lowe, elle insista arguant que si le traceur l'avait conduit à moi, je devais la conduire à Lowe.
*De gauche à droite: Geisha Love de Suzanne Logan, Renaissance Woman de Callipygian Chris , Which Fur to Wear de Callipygian Chris
Je décidais d'aller chez mon oncle. Il avait une galerie d'art nommée Socrates dans laquelle il présentait d'"Illustres Inconnus" comme il se plaisait à dire. Mon oncle aimerait sûrement son histoire et peut-être connaîtrait-il un Lowe qui vendait des peintures.
De plus, je voulais lui montrer ma Jaguar. A peine avais-je garé la voiture qu'elle se précipita dans la galerie. Visiblement ébranlée, elle passait en revue les peintures, touchant l'une, caressant l'autre.... Bien qu'elle ait eu l'air un tout petit peu plus folle que précédemment, j'étais entrain de tomber amoureux.
"Queen and Mastiff" de Nightwind Redgrave
Elle s'immobilisa devant un tableau en poussant un petit cri de désespoir. M'approchant, je trouvais que la reine avait un air étrangement familier. Au bord des larmes elle me présenta Milo. Lui offrant un mouchoir, je demandais si c'était une bonne amie à elle. Elle répondit qu'il avait été le meilleur chien du monde. Sidéré je les regardais de plus près, elle et le tableau.
Mon oncle apparût. La joie de me revoir fut rapidement remplacé par la surprise. A mon grand effarement, il se mit à genoux et tout en l'appelant "Votre Majesté" s'alarma de ce qu'elle faisait ici. Elle lui répondit de laisser tomber le protocole. Il n'y avait plus de temps pour cela.
Je vous ferai grâce de toutes les explications qui s'ensuivirent en disant simplement que son île royale utilisait ce qu'elle appelait des traceurs pour communiquer avec les gens de notre monde et que mon oncle, qu'elle connaissait sous le nom de Lowe, en possédait un.
Cela expliquait qu'elle soit venue vers moi. Je portais une bague que mon oncle, après beaucoup d'insistance de ma part je dois dire, avait consenti à me donner sous la promesse solennelle que je ne la cèderai à personne d'autre. Là j'apprenais que cette bague n'était rien d'autre qu'un traceur de très ancienne génération.
Le raz de marée ayant endommagé son pisteur, elle avait essayé plusieurs vieux modèles jusqu'à ce que le succès l'amène vers moi et, indirectement, vers mon oncle.
"La lune est bien loin, mais pourquoi pas..." Dit gravement mon oncle après qu'elle ait exposé la solution qu'elle envisageait. Et sans plus attendre, il nous conduit à son atelier pour que nous puissions l'aider à construire le "transmetteur".
Je trouvais mon oncle assez peu gentil d'encourager cette femme dans sa folie. Paradoxalement un certain sentiment de jalousie m'envahissait alors que toute l'attention de mon nouvel amour se reportait sur lui.
Le transmetteur construit, mon oncle demanda que je nous conduise au musée Jules Verne. Thomason, un vieil ami à lui en était le propriétaire. Il nous laisserait utiliser les engins.
Il ne faisait aucun doute pour moi que Thomason nous rirait au nez, mais j'optempérais. Curieusement, elle semblait bien connaître Thomason. Cela pouvait-il être possible ?
J'étais si déçu que mon oncle remarque à peine ma Jaguar que j'espérais ardemment que Thomason appellerait l'asile le plus proche et les y ferait enfermer pour quelques temps.
Thomason ne contredit rien du tout et au contraire, offrit de nous conduire sur la lune. Je commençais à me demander si ce n'était pas moi que la folie guettait.
Ils parlèrent de prendre le ballon pour atteindre le Prometheus qui stationnait haut dans le ciel. Ensuite le Prometheus nous emmènerait sur la lune et mon oncle pourrait planter le transmetteur.... Et à mon grand étonnement, c'est exactement ce que nous fîmes.
Aussi merveilleux et extraordinaire qu'un voyage sur la lune puisse paraître, cela n'en resta pas moins une occupation ennuyeuse une fois la nouveauté passée. Ce voyage cependant me permis d'en apprendre davantage sur mon oncle ainsi que sur cette femme qui n'était rien de moins que Maïlika, Reine de Lathgaraïth, le monde qui s'était noyé.
Durant les dix années où nous pensions mon oncle à l'étranger, il s'était bâti une vie à Lathgaraïth devenant même Ministre des Infrastructures.
Cette vie prit fin à la mort de sa femme alors qu'elle donnait naissance à un enfant mort-né. Cette tragédie, dans un monde qu'il considérait comme le Paradis, fût pour lui le signal du retour parmi nous. Maïlika l'avait laissé partir.
Comprenant notre monde et notre plus grande nécessité de gagner notre vie, elle avait ordonné aux artistes du royaume d'approvisionner régulièrement mon oncle en toiles afin qu'il puisse les vendre.
"Valbeliz de Mo Ames
En retour, il revenait à Lathgaraïth comme conseiller dans la construction et la maintenance des infrastructures. De temps en temps, mon oncle emmenait Thomason pour l'aider, car Thomason était un ingénieur inventif et de grand talent.
Je ne cacherai pas qu'il me fallut un certain temps pour digérer tout ceci et qu'au début j'en voulais à mon oncle de m'avoir tenu à l'écart de ce secret. Cependant, me rappelant ma réaction première lorsque Maïlika me raconta son histoire, je ne pouvais le blâmer.
De retour au musée et plein d'espoir, nous prîmes "naturellement" le Nautilus pour vérifier l'état du royaume. Malheureusement, Lathgaraïth était toujours sous les eaux. La mine terreuse, mon oncle contemplait ce qui restait du monde qu'il aimait tant. Thomason n'était guère plus joyeux.
Quant à moi, j'étais époustouflé. Soudain, les toiles de la galerie prenaient tout leur sens. Chaque chose, même si elle n'était qu'un vestige d'un monde désormais mort, chaque chose était extraordinaire.
Une fois habillé de ma combinaison je les suivais jusqu'à l'antenne principale. Avant l'engloutissement, elle avait du se tenir toute seule dans les airs. Comment ils avaient réussi à défier la gravité dépassait mon entendement. Mon oncle et son ami ouvrirent la boule verte qui se situait au centre mais après vérification, tout était normal.
Nous nous rendîmes ensuite dans un bâtiment qui contenait d'autres machines tout aussi déroutantes. Je devais apprendre plus tard qu'elles avaient toutes été créées en équipe avec les plus grands artistes de Lathgaraïth afin de fournir le monde en énergie. Aussi incroyable que cela puisse sembler, elle marchaient encore sous l'eau.
Pendant qu'ils vérifiaient ces machines, je me promenais et découvris une boîte à musique. Je ne saurais expliquer pourquoi les larmes me montèrent aux yeux en voyant cette petite ballerine tourner sur cet air cristallin. Sans doute était-je émus de voir une si fragile trace d'humanité au milieu de ce déballage de technologie hyper sophistiquée. Des traces me rappelant que c'était un monde ou l'amour y avait aussi eu sa place.
Aucune des machines ne présentant d'anomalie, il était évident que le transmetteur n'avait pas été la bonne réponse.
Il ne nous restait plus qu'à rentrer tristement au Nautilus et dans notre monde, dans l'espoir d'y trouver une autre solution.
Et voici que j'étais au musée un an plus tard espérant ardemment avoir trouvé la solution. Mon esprit étant peut porté à la technique, a peinture de Marion Wachtel ainsi que la sculpture devant laquelle je me tenais serviraient à expliquer ma théorie.
"Time Machine de Brian Oh
La peinture m'avait rappelé que si l'île existait pour nous hors de l'eau, elle était sous l'eau à Lathgaraïth. Deux mondes vibrant sous deux fréquences différentes sur la même planète. Et si nous nous étions trompés de fréquence lorsque nous étions sur la lune? Ne devrions pas installer une boule dans notre monde afin qu'elle agisse comme intermédiaire entre la lune et la boule verte sur Lathgaraïth ?
Plus précieux que leur enthousiasme était le regard d'admiration que je reçu de Maïlika. Etait-ce mon imaginations ou y avait-il aussi de l'amour...
Février 1938
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Ma théorie était bonne. Maïlika m'a demandé si je voulais la rejoindre à Lathgaraïth. Mon oncle et Thomason s'y sont déjà installés. Bien que Maïlika et moi nous soyons déclaré nos sentiments, j'hésite encore. Les rumeurs politiques récentes me font penser que je devrais rester. Non pas que j'espère ma contribution aussi éclatante que pour Lathgaraïth, mais qui sais... Ma maigre participation pourra peut-être aider à faire de mon monde, un monde meilleur.
Et c'est ainsi que se termine mon histoire.
Photos prises sur les sims suivants:
*Musee d'Arte Classique - Schwanson Schlegel (64, 150, 24)
*New El Haiga car and motorcycle , Brave New Beach (100, 9, 25)
*eLumenata University - Unleash y, Socrates (142, 139, 41)
*The Jules Verne Museum - Jokeys Ridge (134, 233, 23)
*eLumenata Educational Research C, Xe (145, 178, 6)
*Gallerie d'Arte Nouveau , Schwanson Schlegel (62, 67, 22)
*Bonny Cove (197, 157, 6)
*Knightsbridge (169, 160, 21)
samedi 1 mars 2008
ENG - The story of Lathgaraith
November 1937
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Until I met her the very idea of worlds hidden from each other because of the frequency they vibrated under would have greatly made me laugh. Yet now, as I looked at the paintings I thought of her world and how it lay under water whilst ours still had its geography intact.
It suddenly struck me that as we searched for solutions we might have been forgetting the very root of the problem. And suddenly there it was. As I stared at "Enchanted Isle" by Marion Wachtel, I recalled the antenna waiting for us under the sea.
*From left to right: Eucalyptus Trees, by Edgar Payne, Pasadena, by Benjamin Brown, Enchanted Isle by Marion Wachtel
But maybe I should start at the beginning.
It had all started here, in November 1936. I was about to hand out most of live's savings to acquire my first car, a brand new SS100 Jaguar.
Waiting for the salesman to gather the necessary papers, I reverently caressed the soft leather of the upholstery while remembering the little boy of 6 who, after seeing his first car, had secretly begun to stash away the few cents he could earn towards buying one... One day.
Twenty years later, that day had finally come.
A feminine voice brought me back to reality, asking where Lowe was. Seeing her, I thought that all I needed now to make my life complete would be to find Love.
She asked where the paintings were. Taken aback, I replied that to the best of my knowledge this place was a garage and nothing else.
Suddenly suspicious, she wondered who I was and what she was doing here. I was saved from this bizarre conversation by the salesman who suddenly reappeared with papers to sign.
A few minutes later, I proudly took possession of the keys and sat in awe at the wheel.
She climbed in and ordered that we go to Lowe. Elated by the roar of the engine I never thought of questioning the woman. I was so very happy that I would have driven anywhere. And if anywhere was as far away as possible, all the better.
It is nevertheless with great prudence that, shaking with apprehension at the idea of confronting the traffic, I slowly drove us out of the garage and onto the street.
Oblivious to my somewhat hesitant and cautious driving (the ink on my licence was still fresh) she talked of a transmitter which, if placed on the moon, might work with their antenna to regulate ocean tides in her part of the world and thus bring Lathgaraïth back to the surface.
For that she needed Lowe and Lowe, she said, sold paintings coming from her world. Despite my denial of knowing any Lowe she insisted, arguing that if the tracer had brought her to me, I must bring her to Lowe.
I decided to take her to my uncle. He owned a gallery which presented "famous unknown artists" as he liked to call them. My uncle would find her story amusing and might after all know of a Lowe who sold paintings.
Besides, I wanted to show him my Jaguar.
*From left to right: Geisha Love by Suzanne Logan, Renaissance Woman by Callipygian Chris , Which Fur to Wear by Callipygian Chris
No sooner had I parked in front of the gallery that she rushed out into the building. Visibly shaken, she walked from painting to painting, touching one, caressing another.... Although she looked a notch crazier than before, I was falling in love.
She suddenly stopped and gave out a small cry of longing. Staring at the picture that had provoked this reaction, I found the woman on the portrait strangely familiar looking.
On the verge of tears, she introduced me to Milo. Offering my handkerchief, I asked if Milo was a good friend of hers. She replied he had been the best dog in the world. I stared dumbfounded at both the picture and her.
"Queen and Mastiff" by Nightwind Redgrave
My uncle appeared. The joy of seeing me was soon replaced by puzzlement on seeing her, then sudden alarm. As for her, she was visibly relieved. To my greatest astonishment my uncle bowed but she cut him short saying there was no time for protocole.
I will spare you the long explanations that went on between them. Suffice to say that her Royal Island used what she called locators to communicate with people in our world and that my uncle, known to her as Lowe, had one of those.
This explained why she had come to me. I was wearing a ring that my uncle, after much begging on my part, had finally accepted to part with under the solemn promise it would never leave my finger. This ring was no other than an old disused locator.
The flood having somewhat damaged her current tracer, she had tried any old one she could find until success brought her to me.... And, indirectly, to my uncle.
"The moon is very high but why not." Had concluded my uncle sternly after she had exposed the envisaged solution. He then took us to his workshop so we could help him build the "transmitter".
Needless to say that at the time I thought my uncle very unkind to encourage this woman in her madness and annoyed that all her attention had transfered to him.
The contraption done, my uncle asked that I drive them to the Jules Verne museum. He wanted Thomason, the owner of the museum and an old friend of his, to lend some of his exhibits. To my surprise, she seemed well acquainted with Thomason too. Was I missing something?
So vexed was I that my uncle hardly noticed my Jaguar that I truly hoped for Thomason not only to laugh at them (as he no doubt would) but to also call the asylum.
Once there however, Thomason implicated himself straight away and offered to take us to the moon. I began to think I might be the one who had gone mad.
They talked of using the balloon to take us to the Prometheus which was hovering high in the sky. Then, with the Prometheus, we would fly to the moon and my uncle would plant the transmitter... And to my greatest wonder, this is exactly what we did.
As marvellous and extraordinary a journey to the moon may sound, it was rather a tedious affaire once the novelty had run down. I did learn a lot about my uncle though and about the woman who was no other than Maïlika, Queen of Lathgaraïth, the world which had drowned.
I learned that during the ten years we had thought him to be abroad, he had made a life of his own in Lathgaraïth and even become Minister of Infrastructure.
However, the death of his wife while giving birth to an unborn child, this tragedy in a world he had taken for Paradise, was the signal for him to come back to our world. Maïlika had let him go.
Knowing our world and our greater necessity to make a living, she had ordered artists to regularly provide him with paintings he could sell. He in turn would visit when necessary to advise on the building and maintenance of infrastructure. Occasionally, my uncle would call on Thomason for help as Thomason was a very imaginative engineer.
"Valbeliz by Mo Ames
Needless to say it took a while for me to digest all this and I was feeling slightly resentful at first for my uncle's lack of trust in my ability to keep such a secret. However, remembering my reaction when I first met Maïlika, I couldn't blame him.Once back at the museum and full of hope, we "naturally" took the Nautilus to check on her world.
Unfortunately Lathgaraïth was still under water. Ashen, my uncle contemplated what was left of a world he cherished deeply. Thomason was very grim too.
We put on our diving suits and I followed them to the main antenna. Before the flood it must have stood in the air all by it's own. How they had mastered gravity baffled me. My uncle and his friend opened the round green ball at the centre and checked but all was still in working order.
We then went into a building that contained even more baffling equipment. All the machines, I was later explained, had been designed together with some of the greatest artists in Lathgaraïth to combine energy and beauty. That these machines still appeared to be in working order was yet another cause for wonder.
While they checked, I wandered around and found a music box. Why the little ballerina and frail music brought tears to my eyes I could not explain. Maybe because in all this expanse of sophisticated technology that felt so alien to me, this fragile token of humanity reminded me that this was a world where love had existed.
As all the machines were in order, it was obvious that the transmitter had not been the solution.
Sadly, there was nothing left for us to do but to go back to the Nautilus and to our world in the hope of finding another solution.
And here was I at the museum a year later, having found what I believed to be the solution. The painting of Marion Wachtel together with the the sculpture I was standing now in front of would help my non-technical mind explain to them what I had in mind.
"Time Machine by Brian Oh
The painting had reminded me that the island existed for us out of water but that in Lathgaraïth it was under water. Two worlds vibrating under different frequencies on the same earth. What if we had made a mistake on the moon and installed the transmitter when on the wrong frequency? Shouldn't we install a ball on our world to act as switch between the transmitter on the moon and the green ball in Lathgaraïth?
More precious than their enthusiasm was the look of admiration Maïlika gave me. Was it my imagination or could I also detect love?
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My theory was right. Maïlika has asked if I would join her in her Lathgaraïth. My uncle and Thomason have already migrated there. As for me, although Maïlika and I are very much in love, I am still hesitant. Recent political rumours in our world make me think that I might need to stay. Not that my contribution would count as much as it did for Lathgaraïth but who knows, my own small participation might help our world become a better place.
And so my story ends.
Photos taken at:
*Musee d'Arte Classique - Schwanson Schlegel (64, 150, 24)
*New El Haiga car and motorcycle , Brave New Beach (100, 9, 25)
*eLumenata University - Unleash y, Socrates (142, 139, 41)
*The Jules Verne Museum - Jokeys Ridge (134, 233, 23)
*eLumenata Educational Research C, Xe (145, 178, 6)
*Gallerie d'Arte Nouveau , Schwanson Schlegel (62, 67, 22)
*Bonny Cove (197, 157, 6)
*Knightsbridge (169, 160, 21)